Né d'une famille modeste Taros était un enfant jovial et très joueur. Il était tout le temps dans les plaines à s'amuser avec son chien et son frère, Akin. Un jour où ils étaient en train de jouer, à l'âge de 13 ans, Taros contracta une étrange maladie, il devint pâle, ses jambes fléchirent et son frère le transporta jusqu'au village en criant et pleurant. Son cri alerta tout le village qui se précipita vers la maison de Taros. Tous était démontés en apprenant la nouvelle et en voyant ce jeune homme à 13 ans , malade et pas loin de mourir. Ses parents pensaient déjà qu'il était mort et préparait déjà son frère psychologiquement. Malheureusement, il n'a pas tenu le choc et s'enfuit après les deux premiers mois d'invalidité de son frère. Le mois suivant, Taros ne pouvait plus parler et était devenu véritablement un mort-vivant, rien se s'échappait de sa bouche qu'un souffle rauque et pesant pour son entourage. Un aventurier passa dans le village et découvrit toute la tristesse qui empoignait ce village, rien ne semblait pouvoir les rendre joyeux. Cette mystérieuse tristesse l'affecta et ne put s’empêcher de se renseigner. Il alla voir Taros et commença à marmonner quelques incantations suspectes, les parents affolés étaient en train de prier leur dieu, le père lançait des menaces de désespoir au mage, mais vaine car il semblait protéger par quelque chose... une magie étrange. Il était imperturbable, au bout de 2minutes, le sort s'acheva et Taros se mit à bredouiller quelque chose: " joie", il l'avait dit une fois et ses parents commençaient à se réjouir, une euphorie collective s'empara du village et tous ne remarquèrent même pas que Taros venait de disparaitre.

Meknès, mage de la cour royale, rentra dans sa chambre épuisé avec un nouveau fardeau sur les bras : un mystificateur maudit. Quelle plaie et quelle aubaine un tel mage pour avoir été maudit devait représenter une menace importante pour l'ensorceleur. Si seulement il connaissait un moyen de rompre le sort. Taros toujours inconscient sur le lit de Meknès, commença à s'éveiller d'un long sommeil de 3 mois, il observait autour de lui et se redressa, il vit un visage terne et usé par le voyage qui le regardait avec des yeux gros et ronds comme Jack le fils de la voisine. Meknès n'en croyait pas ses yeux, la malédiction semblait avoir disparu, c'était véritablement son jour de chance. Taros se sentait un peu mou et il voulait bouger. Mais il ne sentait plus ses jambes il essaya en vain de les bouger mais rien ne se passa. Meknès prononça alors des mots en ce qui semblait être une ancienne langue qui nécessité plus de marmonner que de parler. Une lumière blanche se versa dans ses jambes et il sentit comme un fluide le traverser. Meknès le voyant bouger de son lit s’empressa de lui demander des chose sur cette malédiction sur ses pouvoirs mais Taros avait l'air de feindre une indifférence la plus totale, il ne répondait qu'au question dont il connaissait les réponses mais de manière très simples, quand vinrent les questions sur ses parents, le mage remarqua qu'il avait aussi perdu la mémoire et qu’apparemment il avait aussi perdu ses sentiments. Très dur pour un mage des sentiments et de la manipulation.

Au bout de plusieurs années, Taros apprit à manier l'épée et à comprendre son pouvoir, les stratèges du palais était à chaque fois impressionné par sa réactivité et son analyse, mais aucun d'entre eux ne possédaient réellement de lien amical avec lui car il était juste sans sentiments. Certains disaient qu'il était trop orgueilleux pour se permettre de montrer ses sentiments. Meknès vint le voir une journée d'hiver et lui demanda si cela lui plairait de rejoindre les rangs des prédateurs, de sa réponse habituelle : " cela m'est égal, Meknès", pris comme un oui de sa part il intégra les prédateurs en tant que mage mystificateur et combattant à l'épée pour chasser du territoire impérial les traitres qui les assaillent.